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Autour, c’est l’hiver

Autour c’est l’hiver ou c’est bien imité
L’amour à l’envers, les ailes des rêves piégées
Autour c’est petit à plus pouvoir prier
Les plaines brouillard qu’on veut pas dépasser
Et dedans c’est désert d’en avoir trop pleuré
Des murailles en travers de l’envie d’exister

Mais depuis qu’elle a planté sa loi dans le bois de ta vie
Y a des siècles entre elle et toi qui dorment loin d’ici
Sur la montagne blanche t’as trouvé le soleil
Les traces de tes pieds ne seront plus pareilles

Autour y a tous ceux qui savent plus leur nom
Et qui ont plus de colère, qui parlent que d’hier
Et s’endorment en prison
Tout autour y a les yeux des gosses fatigués
Qui ont déjà commencé à se laisser voler
Leur part d’éternité
Et dedans y a l’envie de gifler le bonheur
De t’incendier le cœur pour pas croire que l’été
N’a jamais existé

Mais depuis qu’elle a planté sa loi dans le bois de ta vie
Y a des siècles entre elle et toi qui dorment loin d’ici
Sur la montagne blanche t’as trouvé le soleil
Les traces de tes pieds ne seront plus pareilles

Autour c’est l’hiver ou c’est bien imité