En haut dans l’ébène, la lune figée
En bas la poussière qui rougit les pieds
Dans le ventre clairière, fleuve musclé
Comme un éclat de fer, le cri des sorciers
Torches plantées, cercle fermé
Dans l’ombre dorée
Les hommes vont danser
Des plumes aux poignets, en vagues salées
Dieux, fauves secrets, les hommes cambrés
Chaos dans les veines, magie dans les pieds
Dans la nuit méthylène, les hommes guerriers
Tambours, tambourinez pour masques taillés
Au bout de la messe athée
Les hommes vont tomber
Les yeux porcelaine presque soudés
Au cou les emblèmes du tatou sacré
En haut dans l’ébène, la lune étonnée
En bas dans la plaine, le cri des sorciers
Torches plantées, cercle fermé
Dans l’ombre dorée
Les hommes vont aimer